Menu principal

Votes

Au XVIe siècle, plusieurs communautés et villes de Suisse, particulièrement celles situées dans les bailliages communs ou les territoires alliés, procèdent à des votes sur l’adoption de l’Évangile ou le maintien des cérémonies de l’Église romaine. Lors de ces « Plus » de religion, les habitants ne votent pas pour ou contre la Réforme : ils se prononcent sur des questions concrètes, comme l’abolition de la messe, le retrait des images saintes, la demande d’affectation d’un prédicateur à la paroisse ou la nomination d’un pasteur mandé par les cantons protestants. Toutefois, il n’est pas toujours possible d’identifier précisément l’objet d’un vote.

Or, dans les territoires partagés, les divergences au sujet de la foi provoquent disputes et cabales entre les cantons. Les votes ont toujours lieu sous la supervision étroite de délégués des cantons suzerains, charger de veiller à ce que chacun puisse librement se prononcer selon sa conscience, mais aussi de vérifier que les règles complexes négociées entre les parties en amont du vote seront respectées. Chacun tente en réalité d’imposer des règles favorisant la vision de l’Église qu’il défend et les débats sur l’inclusion ou non de certains paroissiens et sur les manières de compter les voix sont aussi nombreux que les soupçons d’ingérence dans le processus et de manipulation des votes.

Cette section permet de naviguer dans le corpus selon les critères suivants: date, lieu du vote, communautés concernées ou, lorsque celui-ci est connu, objet du vote.